« Ne refuse pas le gris de la pluie si tu veux voir toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. »
BÂCHES DE PROTECTION
2014 à aujourd’hui : Gratuit à 15€ l’unité
Vivre au grand air, c’est magnifique, mais cela peut vite devenir pénible si vous n’êtes pas capable de vous protéger des éléments climatiques. En pleine Nature, il est très rare d’avoir des conditions parfaites: trop chaud, trop froid, il pleut, il neige, il fait du vent. Les situations à gérer sont nombreuses. La bâche est l’objet multifonction par excellence et se trouve facilement partout dans le Monde.
La journée, une première bâche me sert à emballer tente et duvet pour les protéger de la pluie. Le soir, elle se transforme en « footprint » (vendu trop cher par les fabricants) sous la tente. Elle permet d’éviter d’abîmer ou de trop salir le tapis de sol de la tente, et empêche aussi l’humidité de remonter. Prenez cette bâche solide (120gr/m²) et aux bonnes dimensions de votre tente. En été, je m’en sers pour dormir à la belle étoile et si je trouve un abri, je peux dormir directement par terre même si le sol est poussiéreux.
Une seconde bâche me sert la journée à me protéger des averses soudaines. Le soir, j’y pose mes affaires pour ne rien perdre, ou je m’assieds dessus si le sol est humide. Lorsque je vais me coucher, je recouvre le vélo afin de dissimuler ses réflecteurs qui pourraient attirer l’attention et cela protège la mécanique de la pluie ou de la neige. Le bruit de la bâche qu’il faut manipuler pour accéder au vélo fait aussi fonction d’antivol car cela vous réveillera. Cette bâche n’a pas besoin d’être très solide (75gr/m²) mais assez grande (3mx2m) pour recouvrir le vélo entièrement.
Astuce:
Pour prendre soin du tapis de sol intérieur de votre tente, découpez un petit morceau de bâche fine aux ciseaux, et brûlez les bords avec un briquet.
MOUSSE ISOLANTE
Gratuit (trouvé dans la rue)
Les voyageurs que je rencontre se sont souvent moqués de moi en voyant ces carrés de mousse, mais chaque fois que je me levais, je retrouvais quelqu’un assis dessus. En hiver, vous les apprécierez que ce soit pour vous asseoir par terre, sur une pierre froide ou encore sous vos pieds dans la tente comme des pantoufles sur le carrelage. En hiver, je m’en sers tous les jours. Avec un peu de chance vous trouverez cela par terre quelque part, sinon, les magasins de bricolage ou de jardinage sont de bons endroits pour s’en procurer à petit prix.
LES PETITS GADGETS DE SURVIE BIEN PRATIQUES
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PARACORDE 550
environ 5€ les 10 mètres
Cordes et cordages sont utiles pour tout: faire sécher du linge, tendre des bâches, suspendre des objets dans les arbres, déplacer de gros chargements de bois, etc. La paracorde est ultra solide mais surement trop pour un voyage peu engagé. Il en existe de très fines et très légères. A y réfléchir, avec un peu d’imagination, on pourrait presque s’en passer. J’hésite encore. Inutile d’emporter 20 mètres.
BOUSSOLE
Quelques € à très cher
Tant que vous ne partez pas en expédition nature où l’orientation est primordiale, une carte routière suffit. Une boussole toute simple peut amplement suffire. Toute la journée accrochée à mon cou, je m’en sers principalement pour me repérer en ville. A la campagne, apprenez à vous en passer en observant le paysage et votre carte. En été, pour éviter d’être réveillé trop tôt par le soleil qui cogne sur la tente, je m’en sers aussi pour déterminer précisément où planter la tente pour qu’elle se retrouve à l’ombre le matin.
Pour partir serein, j’ai choisi AVI, spécialiste de l’assurance voyage depuis 1981, qui a accepté de m’accompagner dans cette grande aventure. Leur contrat Marco Polo, idéal pour faire le Tour du Monde, s’intègre parfaitement à mon mode de vie nomade puisqu’il me couvre dans le Monde entier et ce jusqu’à l’âge de 70 ans.
COUVERTURE DE SURVIE
2014 à aujourd’hui : Quelques €uros
La couverture de survie, comme l’assurance voyage, c’est une des manières de reconnaître le voyageur prudent ou insouciant. Evidemment, l’utilisation d’une couverture de survie relève du cas de force majeure, mais je crois que la mienne m’a sauvé la vie dans l’outback australien en attendant l’ambulance pendant une heure sous le soleil brûlant. Je m’en sers aussi parfois pour isoler le sol de la tente du froid en hiver. Et qui sait, ces quelques grammes sauveront peut-être la vie de quelqu’un d’autre un jour.
VOUS NON PLUS VOUS N’AIMEZ PAS LES MOUSTIQUES ?
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MOUSTIQUAIRE NON IMPREGNEE
2016 : prix estimé 25€
On m’avait offert cette moustiquaire en Scandinavie mais je m’en suis rarement servi. Je m’en suis séparé lorsque j’ai acheté ma tente HILLEBERG qui en est équipée. Dites vous que si nécessaire, là où vous trouverez des moustiques, vous trouverez des magasins vendant des moustiquaires.
MOUSTIQUAIRE DE TETE
En Scandinavie, les moustiques sont plus petits que la plupart des mailles des moustiquaires classiques. Récupérez un morceau de tissu, un élastique autour du cou, vous ne verrez plus grand chose, mais vous pourrez cuisiner dehors sans trop être agressé.
FLACON ANTI-MOUSTIQUE
Je n’aime pas du tout appliquer un produit chimique sur ma peau. Pendant longtemps, je me suis dit que de toute façon, les anti-moustiques ne fonctionnent pas. On m’a offert un petit flacon en Scandinavie et quelle surprise. C’est terriblement efficace. Je ne l’utilise que trois fois par an dans les conditions les plus insupportables. Tant que vous n’êtes pas en zone à risque de maladie, le mieux reste encore de s’habituer à la présence de moustiques et de s’organiser pour avoir fini de cuisiner avant leur arrivée puis de passer le reste de la soirée sous la tente. Préférez acheter vos flacons dans le pays où vous vous trouvez, le produit sera mieux adapté aux conditions locales.
HYGIENE / PHARMACIE / ASSURANCE
Serviette micro-fibre 40×50, gant de toilette, savon solide, rasoir, coupe-ongle, pince à épiler, pince à tique, brosse à dents et à cheveux, quelques comprimés pour les maux de tête et de ventre. Pour les problèmes médicaux: une assurance mondiale.
Je ne suis pas de bon conseil en ce qui concerne l’hygiène et la santé, je prends peu soin de moi, pourtant c’est très important. Ma trousse à pharmacie est plus que minimaliste, et je préfère endurer que d’ingérer des médicaments ou d’aller chez le docteur. Je pense que cela finit par me rendre plus résistant. Je ne suis quasiment jamais malade, l’avantage de vivre au grand air. Pour les petits problèmes cutanés, un peu d’eau pour nettoyer et de la salive qui est un bon cicatrisant. Pour les plus gros problèmes, tant que vous n’êtes pas dans une expédition dans la jungle ou au pôle Nord, vous trouverez pharmacie, docteur et hôpital à proximité rapidement.
Pour les accidents plus graves, il n’y a pas grand chose d’autre à faire que d’attendre les secours et de compter sur la chance à moins que vous ne soyez vous-même médecin. Je ne saurais faire autrement que de vous recommander une assurance voyage frais médicaux et rapatriement. Si je n’en avais pas eu une en Australie, ma dette serait aujourd’hui de 180.000 dollars australiens. Assurance ou pas, maintenant, c’est à vous de voir.
MA GARDE-ROBE IDEALE
Pour vous habiller en voyage, vous avez le choix. Soit dépenser une fortune en achetant des vêtements techniques (légers, très protecteurs et peu volumineux) vendus hors de prix par les marques spécialisées, soit récupérer et recycler régulièrement des vêtements standards et vous en contenter. C’est cette seconde option que j’ai évidemment choisie et je n’ai pas froid pour autant. En utilisant le système du « multicouche » (aussi appelé technique de l’oignon), j’ai survécu sur le vélo à des hivers avec des températures bien au-delà de -10°C. Un des points les plus importants est de TOUJOURS conserver une tenue complète totalement sèche au fond de vos sacoches. Le soir, changez-vous dès l’arrivée sur votre bivouac si vous êtes mouillés, car lorsque vous arrêtez votre activité physique, votre température corporelle chutera et vous aurez très rapidement froid. La garde robe idéale doit permettre de faire face à toutes les conditions météorologiques (froid, pluie, tempête, chaleur, soleil, …) avec le minimum.
Les armoires des gens débordent d’habits qu’ils ne peuvent plus mettre ou qu’ils considèrent usés alors qu’ils me paraissent encore neufs et parfaitement utilisables. Ils m’en offrent souvent. Les vêtements se trouvent aussi facilement sur le bord de la Route, mais vous pouvez aussi apprendre à utiliser une machine à coudre pour vous en fabriquer. Ma garde robe est un peu plus lourde et volumineuse que si j’achetais des vêtements techniques mais puisque je ne les ai pas payés, je n’ai pas peur de les abîmer et peut m’engager sans crainte dans la Nature. En voyage, les vêtements souffrent beaucoup et déchirer une veste hors de prix fait mal au cœur. J’ai aussi pris l’habitude de réparer mes vêtements afin de les faire durer le plus longtemps possible, devenant ainsi un professionnel du raccommodage. La couture est une activité qui me rend zen. Lorsque je n’ai plus besoin d’un vêtement, puisque je ne l’ai pas payé et sachant que je peux en retrouver facilement, je n’ai aucun problème à l’offrir aux SdF avec qui j’apprécie discuter de temps en temps. Faire plaisir aux gens qui en ont besoin est encore une bonne raison de recycler.
Cliquez ici pour obtenir des explications détaillées sur comment constituer votre garde-robe.
1. T-Shirt technique pour pédaler. Près du corps, il constitue la première couche de l’oignon pour avoir chaud. Léger et séchant très rapidement, je ne le ménage pas. Le premier que l’on m’a offert a commencé à montrer des traces d’usure au bout de 4 ans d’utilisation quotidienne.
2. Cycliste rembourré d’une peau de chamois à utiliser sans sous-vêtement directement au contact des fesses, sans quoi sa protection est inutile. Il m’était indispensable au début, j’ai réussi à m’en passer au bout de quelques années.
3. Pantalon toujours sale soumis à rude épreuve que l’on n’a pas peur d’abîmer en pleine Nature et qui s’usera vite. En pédalant, les pantalons s’arrachent toujours aux mêmes endroits, sous les fesses et au niveau des genoux. Un pantalon solide est une des choses les plus difficiles à trouver. Une seule fois, on m’a offert un pantalon de la marque Gryfone Catalane qui a duré 2 ans. Sinon, je dois en changer régulièrement.
4. Gilet fluo. Je m’en sers peu car mon vélo est suffisamment voyant. J’utilise ce gilet les rares fois où je roule de nuit si le coucher du soleil me surprend ou dans les pays où la police est assez stricte sur la réglementation des cyclistes, ce qui reste très rare. Accroché à un bâton, il peut aussi servir d’écarteur sur les grosses routes où les voitures roulent vite ou par mauvais temps. (pluie, brouillard)
5. Veste à capuche. Cela se trouve facilement. J’adore avoir une capuche pour être dans ma bulle ou me couper du vent et éviter qu’il ne s’engouffre dans mon cou. Plutôt fine et séchant vite, je la porte quasiment quotidiennement lorsque les températures sont encore fraîches.
6. Veste coupe-vent. 70€, offerte par la famille, elle est munie de longues fermetures éclairs sous les bras pour éviter de trop transpirer. A capuche également, son col remonte jusque sous le nez pour une protection maximale lors de tempêtes ou en hiver quand il fait très froid.
7. Pantalon de pluie fin, léger, bas de gamme et pas 100% étanche. Idéalement un ciré de pêcheur est parfaitement étanche mais c’est lourd et volumineux. Un pantalon Gore-Tex protège bien mais c’est très cher. Dans tous les cas, l’eau finira toujours par traverser. C’est là où la tenue de secours parfaitement sèche intervient. Il faut la ranger impérativement le lendemain et le plus difficile est de renfiler ses habits mouillés le matin.
8. Veste Gore-Tex. Achetée 6€ en Albanie dans la rue, j’ai fait une affaire en or. Peut-être pas la meilleure Gore-Tex, à voir sur le long terme.
9. Serviette micro-fibre 40×40. Légère, absorbant bien l’eau et séchant vite accrochée au vélo, c’est la serviette idéale pour voyager. Trop grande, je l’ai découpée. Parfaite pour sécher la tente et éviter de la ranger mouillée et de porter inutilement de l’eau toute la journée sur le vélo.
10. Deux boxers (ou un pour les minimalistes). Un pour pédaler (sauf si peau de chamois), un pour le soir sur le bivouac ou chez les gens.
11. Deux paires de chaussettes, ou plus s’il fait vraiment très froid. Par -10°C ou dans la neige, il m’est arrivé de superposer quatre paires. Les chaussettes en voyage s’usent vite en marchant ou en pédalant et à cause de la transpiration, elles dégagent une odeur immonde. C’est gênant chez les gens. Ayez toujours une paire de chaussettes propres que vous pouvez attraper en 30 secondes si vous êtes invités, surtout dans les pays musulmans où la tradition est de se déchausser pour entrer dans les maisons. En Albanie, j’ai fini par être obligé de refuser qu’on m’en offre ce qui semble être une tradition. J’en recevais plusieurs en cadeau à chaque invitation, et dans ce pays, on se fait inviter tous les soirs.
12. Une paire de chaussettes de ski. Parce que je voyage beaucoup dans le froid, enfiler des chaussettes bien chaudes le soir sur le bivouac est appréciable. Cela peut être votre paire de chaussettes de secours pour entrer chez les gens ou si vos chaussettes de la journée ont pris la pluie.
13. T-Shirt de rechange toujours sec. A enfiler dès que l’on s’arrête le soir ou pour se changer et être propre chez les gens. J’ai parfois de la chance lorsque l’on m’offre un second T-Shirt technique de rechange, mais n’importe quel T-Shirt en coton ou en polyester peut faire l’affaire.
14. Collants, legging ou pantalon fin et très serrant. Il s’agit de la première couche près du corps que vous enfilerez quand il commencera à faire froid. Comme le T-Shirt technique, lui aussi près du corps, il sert à absorber la transpiration, doit être respirant et sécher le plus rapidement possible.
15. Pantalon polaire. Il pourrait s’agir de la deuxième couche du système multicouche mais tant que l’on pédale, on a rarement froid aux jambes. C’est mon pantalon de secours, celui qui doit toujours rester sec pour le soir. Je peux dormir avec, malgré mon bon duvet, s’il fait vraiment froid.
16. Cache-cou polaire. Pour éviter que le vent ne s’engouffre dans mon col lorsque je n’ai pas ma veste coupe-vent ou alors par-dessus ma capuche lorsqu’il fait vraiment très froid. En Scandinavie, là où le soleil ne se couche jamais, il me sert de bandeau pour me couvrir les yeux pour m’endormir.
17. Des gants. Inutiles dans les pays chauds, c’est presque indispensable en hiver. Lorsque vos mains seront incapables de bouger, vous ne pourrez plus cuisiner, entrant dans le cercle vicieux de la fatigue. Un matin, par -12°C, j’ai fait l’erreur de retirer mes 4 paires de gants pendant 15 minutes pour étudier ma carte avec un homme. Il m’aura ensuite fallu 2h30 pour ranger ma tente. Les gants se trouvent partout sur le bord de la Route, même s’ils sont rarement par paire. Peu importe, le style compte peu quand il s’agit d’avoir chaud. Au retour des beaux jours, débarrassez-vous-en, mieux, offrez-les à un SdF. Gants de laine, gants de chantier, gants de bûcherons, dans le pire des cas gants en latex, tout peut faire l’affaire. En revanche, il faut vraiment essayer de les garder secs, sinon vous aurez froid aux mains encore plus longtemps. Sur le vélo, dans les descentes ou s’il pleut, vous pouvez utiliser des sachets plastiques pour vous protéger les mains du vent ou éviter de mouiller les gants. Les gants de vélo pour moi sont inutiles. Si vous pouvez avoir un peu mal aux mains au début d’un voyage, des cornes apparaîtront rapidement.
18. Bandeau de ski nordique ou buff. C’est par la tête que vous perdrez le plus de chaleur. C’est très important. Je préfère ce type de bandeau aux bonnets car il est possible de réguler sa température en l’ouvrant sur le dessus du crâne si vous avez trop chaud. Il peut aussi se transformer pour de multiples utilisations (le fermer pour faire un bonnet, cache-cou, s’attacher les cheveux, se protéger du soleil, etc …). Une casquette, qui se trouve partout sur le bord des routes, permet aussi de garder la chaleur en hiver et de se protéger du soleil l’été. Plus aérodynamique qu’un chapeau, elle passe aisément sous le casque et permet même de se protéger les yeux (et les lunettes) de la pluie.
19. Paréo. Encore un vêtement multifonction par excellence. Surtout utile pour se changer en public, ce qui arrive souvent lorsque l’on est en voyage puisque les intrusions sur le bivouac ne sont pas rares. Cela peut aussi servir pour de nombreuses choses comme serviette de plage, pour se protéger du soleil, pour entourer des bouteilles d’eau afin de les garder fraîches grâce au principe de condensation en imbibant le paréo. Si vous voulez apprendre à utiliser une machine à coudre, c’est sûrement le vêtement le plus simple à fabriquer pour débuter sans gros risques.
20. Pantalon propre, fin, léger. Je m’en sers pour être présentable quand je suis chez les gens ou pour me rendre dans les ambassades.
21. Chemise à longues manches propre, fine et légère. Comme le pantalon précédent, c’est ma tenue « classe » quand je suis invité à manger.
22. Chech multifonction. Je le porte quasiment toute l’année en écharpe lorsqu’il fait frais ou sur la tête comme les berbères lorsqu’il fait chaud.
23. Les chaussures à la bonne pointure sont une des choses les plus difficiles à trouver gratuitement. Je ne transporte pas de grosses chaussures toute l’année mais cherche à m’en procurer une paire tous les ans avant l’hiver et les offre à un SdF quand les beaux jours reviennent. Mais je préfère largement voyager avec des Moon Boots sans lacet qu’on enfile et retire rapidement pour entrer et sortir de la tente. Elles sont bien étanches pour marcher dans l’herbe humide ou dans les bois. De plus, les Moon Boots sont souvent rembourrées donc chaudes.
24. Sandales. Je passe 60% de l’année en sandales et ma sœur dit que je ressemble à un Allemand. J’aime avoir les pieds qui respirent, retirer rapidement mes chaussures et pédaler en sandales contrairement à certains. Si j’ai un peu froid, j’enfile juste une ou deux paires de chaussettes. Les sandales s’abîment toujours au même endroit. Tous les 2 ans environ, la sangle avant à l’extérieur du pied s’arrache lorsque le pied glisse en poussant le vélo dans les graviers. Agacé d’en racheter car il est difficile de trouver de bonnes sandales gratuitement, je pense que je vais finir par m’en fabriquer une paire solide et sans superflu. Un nouveau défi fait-maison. En été, lorsque la pluie est chaude, rouler en sandales permet de ne pas mouiller ses chaussettes et d’avoir les pieds très vite secs.
Avant même de préparer votre garde-robe, pensez à emporter un petit kit de couture. En voyage, il y a toujours quelque chose à réparer ou à fabriquer si vous aimez le matériel fait-maison (cuir et bâche de camion sont deux matériaux solides). Du gros fil, quelques grosses aiguilles solides, courtes de préférence et un dé à coudre sont très utiles pour recoudre sacoches, chaussures, voire même un pneu de vélo dans le cas extrème.
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