« Tu vis la vie de mes rêves, t’as trop de la chance, je t’envie … ». Voilà ce qu’on me dit régulièrement. Qu’en pensez-vous ? Etre nomade, avoir une vie de bohème, c’est facile ? Se réveiller sous les cocotiers, marcher sur une plage de sable blanc, plonger dans une eau turquoise à 28°C, ça c’est des vacances … Allez, reprenons depuis le début !!!
En passant de -18°C à +59°C, j’ai alterné les rires, les larmes. les émotions fortes et les instants de souffrance. J’ai eu soif en Bulgarie, et faim à plusieurs reprises aux quatre coins de l’Europe. En pédalant contre le vent, j’ai parfois failli pleurer. En poussant le vélo dans la boue aussi. Transi de froid, claquant des dents, je ne pouvais plus parler en Norvège. Par -12°C en Bosnie, je suis tombé malade avec 40°C de fièvre. Et quand j’ai fait l’erreur de retirer mes gants quelques minutes, mes mains ont souffert trois heures avant de réussir à les réchauffer pour ranger ma tente. Ah, j’oubliais un détail, j’ai aussi failli mourir en Australie. En Pologne, ça va, je ne suis que tombé dans les pommes en pédalant sous la canicule. Alors toujours le Paradis ? Eh bien oui, parce ce que pour moi, vivre sur la Route, est synonyme de Liberté, de Bonheur et de sérénité. Une vie riche …
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